Les institutions de crédit vont financer les secteurs porteur de croissance économique

La Banque de la République du Burundi (BRB) a organisé jeudi 08 novembre 2018 un atelier sur les nouvelles orientations de la politique monétaire pour soutenir les secteurs porteur de croissance économique.

Comme l’a indiqué le Gouverneur de la BRB Jean Ciza, l’atelier a réuni les PDG et ADG des banques et micro finances pour voir comment financer certains secteurs comme l’agri élevage et le secteur tertiaire qui jadis étaient porteur de la croissance économique avant le changement des politiques imposées par les bailleurs en 1989.

Il a indiqué que ces dernières années, la politique des crédits a été orientée vers le commerce général, ce qui a fait que la croissance économique est restée faible pour impulser un développement harmonieux du pays tandis que le financement dans les secteurs porteur de croissance fait face à de nombreux défis.

Ces derniers sont notamment le manque de ressources longues, la réticence pour les établissements de crédit à financer certains secteurs, le taux de refinancement relativement élevé pour les institutions de micro finance qui se refinancent auprès des établissements de crédit ainsi que le manque de réserve de change suffisante pour le financement des investissements productifs, a souligné Jean Ciza.

Le Gouverneur de la BRB Jean Ciza dit que les nouvelles orientations vont permettre que dans un proche avenir, la BRB et les autres institutions bancaires et de micro finances vont mettre en place des mécanismes de refinancement à des taux préférentiels qui seront déterminés par les services techniques. Ces institutions vont également introduire de nouvelles maturités relativement longues portant sur une période allant de 6 à 12 mois renouvelable en fonction de la nature et la durée d’investissement.

La BRB va accompagner les établissements de crédit dans le suivi des financements accordés dans les secteurs jugés prioritaires ainsi que ceux qui s’engageront dans la négociation du partenariat avec les institutions financières étrangères dans le financement des investissements dans les secteurs porteurs de croissance, a conclu Jean Ciza.

Jeudi, le 08/11/2018 par NDARIBAZE Jean Marie , http://www.rtnb.bi