Séance plénière du jeudi 9 août 2018: Deux projets de loi adoptés à l’unanimité

La chambre basse du Parlement a analysé, lors de la séance plénière du jeudi 9 août 2018, deux projets de lois à savoir le projet de loi portant ratification par la république du Burundi et le Fonds koweitien pour le développement des pays arabes relatif au projet de construction de la route nationale No 3, tronçon Rumonge-Nyanza-lac et le projet de loi portant ratification par la république du Burundi et le Fonds saoudien de développement relatif au projet d’aménagement et de bitumage de la Route nationale N° 16 Bururi-Gitega, « phase I : Bururi-Gakuba ». Après analyse de ces projets, les parlementaires les ont tous adoptés.

Le ministre des Transports, des travaux publics, de l’équipement et de l’aménagement du territoire, Jean Bosco Ntunzwenimana, avant de répondre aux questions des parlementaires, a fait le point sur les motifs de ces deux projets.Selon lui, le projet de la réhabilitation de la Route nationale (RN) 3 Bujumbura-Nyanza-lac, tronçon Rumonge-Nyanza-lac de 52 km, rentre dans la droite ligne de la politique du gouvernement du Burundi, d’une part, et de la Communauté est-africaine (CEA), d’autre part, en manière de développement du secteur des transports, qui vise la remise en état, la modernisation et l’entretien du réseau routier, particulièrement les corridors à vocation régionale. Le coût total estimé de ce tronçon est de 119 milliards de FBu hors taxes et droits de douane.

Le trajet Bururi-Gitega a été subdivisé en deux tronçons pour des besoins de financement 

Quant au projet de bitumage de la RN 16 « Bururi-Gitega » sur près de 72 km, il s’inscrit parfaitement dans le cadre de la Stratégie nationale du développement du secteur du transport, qui vise le renforcement du réseau national, en particulier les corridors (nord, central et sud) permettant de désenclaver le pays et de relier les différents ports des pays voisins. Le trajet a été subdivisé pour des besoins de financement en deux tronçons à savoir « Bururi-Gakuba » pour une longueur de 35 km, objet de l’évaluation en octobre 2016 par différents bailleurs de fonds ; et le tronçon « Gakuba-Gitega » dont le financement est à rechercher par le gouvernement. Le coût total du premier tronçon est estimé à 77,76 milliards de FBu.

Les parlementaires ont émis des interrogations

Les parlementaires ont voulu savoir ce que l’Etat envisage faire pour assurer le respect des standards lors de l’aménagement ou la construction des infrastructures. Le ministre Ntunzwenimana a répondu en disant que, actuellement, toutes les routes en construction ou dont les dossiers d’appels d’offres sont en cours de préparation se conforment aux standards des pays de la CEA au niveau de la largeur de la plateforme et à la mise en place des dispositifs pour le respect des charges.Les parlementaires ont demandé s’il y aura d’indemnisation en cas d’élargissement des routes. Le ministre leur a fait entendre que cela est une préoccupation du gouvernement. Selon lui, le budget est prévu pour cet effet.Ils ont aussi demandé où en est le gouvernement à propos de la réhabilitation du tronçon Bujumbura-Rumonge qui est menacé. M. Ntunzwenimana a précisé que les travaux sont à la phase de mobilisation des fonds. « Le dossier sera étudié par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad), a-t-il dit.

Eric Mbazumutima, http://www.ppbdi.com

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