La CVR rencontre les différents représentants de la société burundaise

Dans le cadre du choix des agents des dépositions

La Commission vérité-réconciliation (CVR) via sa secrétaire générale, Clotilde Niragira, a organisé le mardi 10 avril 2018 à Bujumbura, une rencontre avec les administratifs, les représentants des partis politiques, de la société civile et des confessions religieuses. C’était dans le but de choisir les agents des dépositions dans les différentes zones de la municipalité de Bujumbura.

Dans son allocution, la secrétaire générale de la CVR, Clotilde Niragira, a déclaré que les 11 commissaires de la commission et les personnes qui les aident à mettre en exécution cette tâche, ne sont pas assez suffisants pour trouver et écouter toutes les victimes qui ont subi des violences dans la municipalité de Bujumbura. C’est pour cette raison que la commission a fait appel à ces différents représentants des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses et à ces administratifs, afin d’aider celle-ci à choisir les agents des dépositions de toutes les communes de la mairie de Bujumbura. Mme Niragira a précisé qu’elle a confiance en ces représentants comme ils représentent déjà les citoyens. Elle leur a alors dit les critères de sélection, que dans une zone ne dépassant pas 7 quartiers on va retenir 3 personnes. Parmi les 3 personnes, il faut 2 Hutus et 1 Tutsi. Ainsi, il faut au moins une femme parmi les trois.

Dans une zone qui dépasse 7 quartiers, on va retenir 5 personnes. Mais, comme celle de  Kinama a 13 quartiers et celle de Ngagara a 10 quartiers, on accorde 2 personnes à ces deux zones. Donc, pour ces deux zones au lieu de 5 personnes, c’est 7 personnes. Il faut également 3 autres personnes qui vont représenter toute la mairie et qui seront l’œil de la CVR. Mme Niragira a souligné que ces agents des dépositions doivent avoir un niveau d’étude minimal A2 ou équivalent. Il faut choisir les personnes qui sont capables et responsables, compétentes, dignes de confiance et pouvant garder le secret professionnel. Choisir des personnes qui seront en mesure de supporter, d’entendre et de gérer la situation de la victime. Les personnes qui vont aider les Burundais à trouver la vérité qu’on est en train de chercher et à se réconcilier. Mme Niragira a aussi indiqué que ces agents des dépositions doivent être âgés de 35 ans à 65 ans.               

Evelyne Habonimana, http://www.ppbdi.com

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