Journée portes ouvertes au Commissariat général de la Police judiciaire

Montrer au public comment ce commissariat travaille en vue d’améliorer ses services

DSC08647La Police judiciaire, maillot de la chaîne pénale garante du respect des droits de la personne humaine, tel est le thème retenu à l’occasion de la journée portes ouvertes organisée par le Commissariat général de la Police judiciaire(P.J.). Le public a eu l’occasion de se rendre compte de tous les services dont regorge ce commissariat.

Le Commissariat général de la Police judiciaire a organisé, le jeudi 29 mars 2018, une Journée portes ouvertes à l’intention du public avec comme thème : « La police judiciaire, maillot de la chaîne pénale garante du respect des droits de la personne humaine ». L’objectif est de montrer au public comment la Police judiciaire travaille dans le respect des droits de l’Homme avec pour arrière-fond l’amélioration de ses services. D’après le commissaire général de la P. J., Emile Manisha, cela émane des orientations ou directives données par les autorités. Il a évoqué les problèmes auxquels le commissariat fait face. Il a parlé du problèmes de moyens.

Ce commissariat coordonne six commissariats centraux à savoir le commissariat central d’identification judiciaire, le  Commissariat central de la recherche criminelle, le  commissariat central de l’Interpol, le  Commissariat central chargé de l’administration et logistique, le  Commissariat central de la documentation et statistiques ainsi que le Commissariat central des unités spécialisées, en plus des commissariats provinciaux et communaux. Tous ces commissariats nécessitent des moyens pour faire le suivi approprié. Mais le gouvernement fourni le meilleur de lui-même pour pourvoir à ces moyens même-ci s’ils ne sont pas encore suffisants. Les difficultés diffèrent selon les domaines en convergeant de manière à travailler en synergie pour pouvoir honorer les demandes du public.

Le commissariat central principal est celui chargé de la recherche criminelle. Il est le plus sollicité par le public. Il n’a pas manqué d’évoquer le Commissariat central d’identification judiciaire qui, à travers ses trois services, nécessite des appuis d’urgence pour satisfaire les demandes du public surtout concernant le service de laboratoire. Celui-ci permet à ses experts d’identifier les criminels lors des descentes lorsqu’il y a des crimes qui sont commis. Il y a aussi le service fichier qui a besoin d’être informatisé en vue de faciliter la délivrance des extraits des casiers judiciaires dans toutes les provinces du pays. 

Pour le moment, le document est seulement signé ici à Bujumbura, mais avec les moyens modernes d’informatisation, les documents pourraient être délivrés à travers tout le Burundi. Il a l’espoir que ce service pourra être informatisé. Du reste, le rendement est très satisfaisant parce que le Commissariat général de la P.J. a un soutien total de la hiérarchie. Et avec la politique de tolérance zéro, la Police nationale a pris cela comme priorité. Il y a des résultats positifs à ce sujet. Pour les gens qui viennent demander ses services, le Commissariat général a établi un système  permettant au visiteur de savoir ce qu’il faut faire en cas de difficulté.

Des stratégies ont été prises pour décourager les cas de corruption. L’OPJ à lui seul ne peut décider la garde à vue d’une personne. Il doit analyser le cas et le soumettre à son chef hiérarchique. La personne sera gardée à vue s’il y a des raisons pertinentes. Il y a aussi une boîte  à suggestions pour dénoncer les cas de corruption. 

Masta SHABANI, http://www.ppbdi.com

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